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ETREILLERS




Voir Etreillers dans le site du canton de Vermand


Le manoir perdu


ETREILLERS

ETREILLERS
Château de Pommery
Situation: A l'intersection des routes menant de Etreillers à Fluquières, et de Vaux-en-Vermandois à Roupy.
Pommery était un fief dépendant en partie d'Etreillers et en partie de Roupy. Dès le XIV' siècle on y trouve la famille de Sons: en 1390, Jean de Sons, écuyer, procureur du Roi en la prevôté de Saint-Quentin est seigneur de Pommery. Au XVIII' siècle, par achat, les Caignart de Rotoy en devinrent les possesseurs. En 1786, le nouveau propriétaire esr Pierre-louis-Samuel Joly de Bammeville, qui délaissant le vieux château du XVI' siècle, fait construire un nouveau château à la fin du règne de Louis XVI. Pendant la Révolution, les Joly de Bammeville se maintiennent dans leur château, malgré l'arrestation de leur fils à Paris. Le second propriétaire de cette famille est Samuel Joly de Bammeville. maire de Saint-Quentin, et époux de Marie- Henriette Laval qui vivra jusqu'en 1841. Elle lègue le château à son deuxième fils, Jules Joly (+I870). Veuf avec trois enfants, il se remarie avec Clémence de Neuflize dont il aura une fille, madame André, femme du banquier parisien. La succession de Jules Joly sera difficile. En 1872, sa fille aînée et son premier fils, Amédée. emportent l'adjudication de Pommery. L'année suivante, le frère et la sœur vendent à leur frère Arthur et à leur soeur madame André le château, le parc et la ferme pour un total de 24 hectares. En 1889, Arthur revend sa part à son cousin Eric Joly de Bammeville, et en 1913 madame André lègue sa part au même Eric Joly qui refait ainsi l'unité du domaine. Lui et sa femme, par testament de 1914, lèguent Pommery 1à l'Association de Bienfaisance des Protesrants de Saint-Quentin. Il meurt en 1916. L'histoire de Pommery est liée à celle du protestantisme qui commence ici au début du XVII'siècle avec Marie de Barisis, femme de François II de Description : Le château du XVI' siècle qui avait éré abandon né lors de la construction du chateau à la fm du XVIII' siècle existait encore en pattie en 1914 e' servait dé ferme. Bâti en 1786, l'élégant châreau, était une constructioo reCtangulaire avec un entresol conséquent er deux niveaux terminés par une baluStrade cachant les lucarnes de la toiture en ardoises aux importantes cheminées. La latgeur étair de cinq travées er la façade principale montrait neuf travées dont les trois centrales formaienr nn avan t-corps en légère avancée, construittout en pierre, alors que le resce était construit en brique et pierre. les trois ouvertures du premier étage de l'avant-corps étaient surmontéesde frontons triangulaires sauf celui du centre arrondi, et munies de petites balustrades à la base. La brique ne jouair plus qu'un rôle décoratif limi,é puisqu'eUe n'apparaissait qu'entre

Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .


Le pont perdu

Le pont, devenu trop vétuste, sera démonté dans les jours prochains. Photo : Gaël Hérissé.
Le pont d’Etreillers a disparu .
L’ouvrage avait été édifié pendant l’entre-deux-guerres, dans le cadre de la construction d’une voie rapide reliant Calais à Bâle (Suisse). On s'émerveille de l'intelligence de ce projet qui, s'il avait été mené à terme, aurait changé certainement la face de l'Europe routière . Mais la France, sous un gouvernement pacifiste et néo Keynésien d'alors, jettait l'argent par les fenêtres et n'a pas donné de moyens à notre armée, si bien que la Seconde Guerre mondiale a jeté aux orties ce projet. Bâti à l’entrée du village, le pont enjambait la route mais, au moment de sa construction, la ligne de chemin de fer Ham – Saint-Quentin passait dessous.

La plupart des habitants actuels ont toujours vécu avec la proximité de ce drôle d‘ouvrage qui n’appartenait pas à la commune. Mais alors qu'il ne gênait personne, l’État a décidé de procéder à sa démolition pour récupérer la ferraille et a confié la besogne, en catimini et loin de toutes discussions démocratiques, aux Voies Navigables de France, qui réalisait la "déconstruction" d'un pont sur canal, ouvrage comparable proche de Seraucourt-le-Grand, pour les mêmes motifs mensongers de danger pour la population . Par ce tour de passe-passe, les habitants n'ont plus , sous leurs yeux, de belles preuves d'incompétence et de gabegie de nos grandes administrations . Ils comprennent quand-même que ce qui est voie de fait, vol et destruction, pour des civils est utilisée par les sbires la Puissance Publique sans vergogne, ni remord, ni égard pour les citoyens .